Coucou les amis !
Bon je vous dois toujours un topic sur RWBY, je ne l'oublie pas
Life is Strange, donc ! Il s'agit d'un jeu sorti en début d'année et qui a déjà fait son petit tabac dans le domaine. Il ressemble dans sa structure à un jeu Telltale, c'est à dire épisodique et ce qui fait le charme d'un Telltale. Si vous n'avez jamais joué à un de leurs jeux, dites-vous que c'est un point & click sans inventaire avec des choix scénaristiques comme dans un VN et avec plusieurs fins. Et accessoirement, la boite qui fait le jeu est française.
Je suis un habitué des point & click, j'avais dévoré Sybéria à l'époque, je m'étais cassé les dents sur la série des Myst (putain mais quelle MEEEEEEEEERDE ce truc
). J'avais vu un let's play sur Walking Dead donc je savais à quoi ressemblait ce "nouveau" style de jeu mais je n'en avais expérimenté. Et puis j'ai vu Life is Stange (LIS) qui venait de sortir (janvier). J'ai même pas lu le synopsis, j'ai vu le style de jeu (à la troisième personne en plus), je me suis dit "Allez, soyons fous !". Et je suis parti pour le premier épisode.
L'histoire se passe donc aux States, à Arcadia Bay, ville un brin paumée sur la côte. On suit Max Caulfield, jeune étudiante à l'académie Blackwell où elle étudie la photographie. Jusque là, rien de folichon. Du moins c'est ce qu'on aurait pensé si 2 minutes plus tôt, elle n'était pas sur une falaise, près d'un phare s'écroulant au beau milieu d'une tempête avec un énorme typhon alors qu'elle suivait une biche. Ouais, ça démarre fort. Elle se réveille donc en cours et décide de se rafraichir les idées en allant aux toilettes. C'est dans ce point d'échange culturel que sont les latrines qu'une altercation démarre entre une jeune fille et un garçon concernant un chantage où il est question d'argent. La situation dérape, le garçon sort un flingue et tire sur la demoiselle qui décède. .... Ou pas ?
Spoiler level 1:
- Spoiler:
Max tend alors instinctivement sa main vers la scène dans un geste désespéré pour empêcher le drame et... se retrouve en classe. LÀ on commence à comprendre le titre. Tout se passe exactement comme il y a 10 minutes, à son réveil soudain en classe. Max commence à comprendre, elle peut rembobiner le temps, du moins sur une certaine durée. Que va donc t-elle faire de son pouvoir ?
Concrètement, il y a de tout dans cette histoire. Des évènements surnaturels vont se produire en ville (de la neige en été ? Is it time for Digisavers ?), des amitiés seront nouées, certaines déchirées... Ce jeu est surtout très prenant. Max a une personnalité propre et qui n'est en aucun cas effacé. Néanmoins, on a aucun mal à se mettre dans sa peau pour l'incarner. On joue pas mal avec les cordes sensibles, notamment au niveau de la persécution en milieu scolaire et comment les victimes le vivent. Je ne peux pas décrire tous les thèmes abordés dans ce jeu car ce serait spoiler mais surtout... Il y en a tellement. Et c'est ça le point fort de ce jeu. On vit les tourments de l'adolescence (avec plus de drama, certes) comme si on y était. Bon je suis encore dedans mais bon. Dans ce genre, les choix sont un élément crucial et les scénaristes l'ont bien compris, donc, quitte à nous torturer, pourquoi devrait-il y a voir des bons ou des mauvais choix ? Pourquoi les deux ne pourraient-ils pas être horribles et justes ? Ça peut paraitre bête comme réflexion mais recoupez ça avec l'aptitude de l'héroïne dévoilée dans les spoilers. Vous la sentez la torture mentale ? Nous on l'a bien sentie.
Le jeu bénéficie en plus d'une bande son qui confère une ambiance unique. On se laisse porter par le flot des musiques qui retranscrivent parfaitement les sentiments ressentis pendant qu'on joue.
Sur les 5 épisodes de prévus, 4 sont déjà sortis dont le dernier en date avant-hier. Montagnes russes émotionnelles sont au rendez-vous.
Bref, rejoignez cette formidable communauté qui peut comprendre cette phrase: "La conclusion à la théorie du chaos, c'est un bon fauteuil." ou encore poursuivre la volonté de la fanbase de Hibike Euphonium: "Don't let sink the ship!"
PS: Si vous voulez pleurer avec moi, vous êtes les bienvenus.